Histoires à grandir !
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Un conférencier bien connu commence son séminaire en tenant
bien haut un billet de 50 Euros.
Il demande aux gens :
"Qui aimerait avoir ce billet ?"
Les mains commencent à se lever, alors il dit :
"Je vais donner ce billet de 50 Euros à l'un d'entre vous mais
avant laissez-moi faire quelque chose avec."
Il chiffonne alors le billet avec force et il demande :
"Est-ce que vous voulez toujours ce billet ?"
Les mains continuent à se lever.
"Bon, d'accord, mais que se passera-t-il si je fais cela."
Il jette le billet froissé par terre et saute à pieds joints dessus,
l'écrasant autant que possible et le recouvrant des poussières du
plancher.
Ensuite il demande :
"Qui veut encore avoir ce billet ?"
Évidemment, les mains continuent de se lever !
"Mes amis, vous venez d'apprendre une leçon... Peu importe ce
que je fais avec ce billet, vous le voulez toujours parce que sa
valeur n'a pas changé, il vaut toujours 50 Euros."
"Alors pensez à vous, à votre vie. Plusieurs fois dans votre vie
vous serez froissé, rejeté, souillé par les gens ou par les
événements.
Vous aurez l'impression que vous ne valez plus rien mais en
réalité votre valeur n'aura pas changé aux yeux des gens qui
vous aiment !
La valeur d'une personne ne tient pas à ce que l'on a fait ou
pas, vous pourrez toujours recommencer et atteindre vos objectifs
car votre valeur intrinsèque est toujours intacte."
Alors qu'il marchait à l'aube sur la plage, le vieux vit devant lui un jeune homme qui ramassait des étoiles de mer et les jetait à l'eau. Il finit par le rejoindre et lui demanda pourquoi il agissait ainsi. Le jeune homme lui répondit que les étoiles de mer mourraient s'il les laissait là jusqu'au lever du soleil.
« Mais la plage s'étend sur des kilomètres et il y a des millions d'étoiles de mer, répliqua-t-il. Quelle différence cela va-t-il faire ? »
Le jeune homme regarda l'étoile de mer qu'il tenait dans sa main et la lança dans l'écume. Il répondit : « Cela fera une différence pour celle-ci. »
Un orateur parle du pouvoir de la pensée positive et des mots.
Un participant lève la main et dit:
"Ce n'est pas parce que je vais dire bonheur, bonheur, bonheur! que je vais me sentir mieux, ni parce que je dis malheur, malheur, malheur! que je me sentirai moins bien: ce ne sont que des mots, Les mots sont en eux-mêmes sans pouvoir..."
L'orateur répond:
"Taisez-vous espèce d'idiot, vous êtes incapable de comprendre quoi que ce soit !"
Le participant est comme paralysé, il change de couleur et s'apprête à faire une répartie ciglante: "Vous, espèce de..."
L'orateur lève la main : "Je vous prie de m'excuser. Je ne voulais pas vous blesser. Je vous prie d'accepter mes excuses les plus humbles"
Le participant se calme.
L'assemblée murmure, il y a des mouvements dans la salle.
L'orateur reprend:
"Vous avez la réponse à la question que vous vous posiez : quelques mots ont déclenché chez vous une grande colère. D'autres mots vous ont calmé. Comprenez-vous mieux le pouvoir des mots ?"
Un groupe de jeunes gens étudiaient en géographie les 7 merveilles du monde.
À la fin d'un cours, le professeur demande aux étudiants de faire une liste de ce qu'ils croient être aujourd'hui les 7 merveilles du monde.
Sauf quelques désaccords, les étudiants ont pour la plupart écrit sur leur feuille de réponse :
1- Les Pyramides d'Égypte
2- La grande muraille de Chine
3- Le Taj Mahal en Indes
4- Les statues de l'Île de Pâques
5- Les pyramides de Chichen Itza au Mexique
6- Le Colisée de Rome
7- L'Alhambra en espagne
Tout en recueillant les réponses, le professeur aperçoit une jeune fille bien tranquille qui n'a pas encore commencé sa réponse, alors, il lui demande gentiment si elle éprouve
quelque difficulté avec cette liste à rédiger.
La jeune fille lui répond : "Oui, en effet; je ne peux vraiment pas me décider, il y en a tellement."
Le professeur de lui répondre : "Dis-moi ce que tu as trouvé, et je pourrai peut-être t'aider"
La jeune fille hésite, puis commençe à écrire :
1- Voir
2- Entendre
3- Toucher
4- Sentir
Elle hésite encore un peu puis continue avec:
5- Courir
6- Rire
7- Aimer
"Un voyageur très fatigué s'assit à l'ombre d'un arbre sans se
douter qu'il venait de trouver un arbre magique, "l'Arbre à Réaliser
des Souhaits".
Assis sur la terre dure, il pensa qu'il serait bien agréable de
se retrouver dans un lit moelleux. Aussitôt, ce lit apparut à côté
de lui.
Étonné, l'homme s'y installa en disant que le comble du bonheur
serait atteint si une jeune fille venait masser ses jambes
percluses. La jeune fille apparut et le massa très agréablement.
« J'ai faim, se dit l'homme, et manger en ce moment serait à
coup sûr un délice. » Une table surgit, chargée de nourritures
succulentes.
L'homme se régala. Il mangea et il but. La tête lui
tournait un peu. Ses paupières, sous l'action du vin et de la
fatigue, s'abaissaient. Il se laissa aller de tout son long sur
le lit, en pensant encore aux merveilleux évènements de cette
journée extraordinaire.
« Je vais dormir une heure ou deux, se dit-il. Le pire serait
qu'un tigre passe par ici pendant que je dors. »
Un tigre surgit aussitot et le dévora."
Vous avez en vous un Arbre à souhait qui attend vos ordres.
Mais attention, il peut aussi réaliser vos pensées
négatives et vos peurs. En tout cas, il peut être parasité par
elles et se bloquer. C'est le mécanisme des soucis.
Un porteur d'eau indien avait deux grandes jarres, suspendues
aux 2 extrémités d'une pièce de bois qui épousait la forme de ses
épaules.
L'une des jarres avait un éclat, et, alors que l'autre jarre
conservait parfaitement toute son eau de source jusqu'à la maison
du maître, l'autre jarre perdait presque la moitié de sa précieuse
cargaison en cours de route.
Cela dura 2 ans, pendant lesquels, chaque jour, le porteur d'eau
ne livrait qu'une jarre et demi d'eau à chacun de ses voyages.
Bien sûr, la jarre parfaite était fière d'elle, puisqu'elle
parvenait à remplir sa fonction du début à la fin sans faille.
Mais la jarre abîmée avait honte de son imperfection et se
sentait déprimée parce qu'elle ne parvenait à accomplir que la
moitié de ce dont elle était censée être capable.
Au bout de 2 ans de ce qu'elle considérait comme un échec
permanent, la jarre endommagée s'adressa au porteur d'eau,
au moment où celui-ci la remplissait à la source.
"Je me sens coupable, et je te prie de m'excuser."
"Pourquoi ?" demanda le porteur d'eau. "De quoi as-tu honte ?"
"Je n'ai réussi qu'à porter la moitié de ma cargaison d'eau
à notre maître, pendant ces 2 ans, à cause de cet éclat qui
fait fuir l'eau. Par ma faute, tu fais tous ces efforts, et,
à la fin, tu ne livres à notre maître que la moitié de l'eau.
Tu n'obtiens pas la reconnaissance complète de tes efforts",
lui dit la jarre abîmée.
Le porteur d'eau fut touché par cette confession, et, plein
de compassion, répondit: "Pendant que nous retournons à
la maison du maître, je veux que tu regardes les fleurs
magnifiques qu'il y a au bord du chemin".
Au fur et à mesure de leur montée sur le chemin, au long
de la colline, la vieille jarre vit de magnifiques fleurs
baignées de soleil sur les bords du chemin, et cela lui mit
du baume au coeur. Mais à la fin du parcours, elle se sentait
toujours aussi mal parce qu'elle avait encore perdu la moitié
de son eau.
Le porteur d'eau dit à la jarre "T'es-tu rendu compte qu'il
n'y avait de belles fleurs que de TON côté, et presque aucune
du côté de la jarre parfaite? C'est parce que j'ai toujours su
que tu perdais de l'eau, et j'en ai tiré parti.
J'ai planté des semences de fleurs de ton coté du chemin, et,
chaque jour, tu les as arrosées tout au long du chemin.
Pendant 2 ans, j'ai pu grâce à toi cueillir de magnifiques
fleurs qui ont décoré la table du maître. Sans toi, jamais
je n'aurais pu trouver des fleurs aussi fraîches et gracieuses."
Morale de l'histoire: Nous avons tous des éclats, des blessures,
des défauts. Nous sommes tous des jarres abîmées.
Certains d'entre nous sont diminués par la vieillesse, d'autres
ne brillent pas par leur intelligence, d'autres trop grands, trop
gros ou trop maigres, certains sont chauves, d'autres sont diminués
physiquement, mais ce sont les éclats, les défauts en nous
qui rendent nos vies intéressantes et exaltantes.
Il vaut mieux prendre les autres tels qu'ils sont, et voir ce qu'il
y a de bien et de bon en eux. Il y a beaucoup de positif partout.
Il y a beaucoup de bon en vous !
Ceux qui sont flexibles ont la chance de ne pas pouvoir être
déformés. Souvenez-vous d'apprécier tous les gens si différents
qui peuplent votre vie ! Sans eux, la vie serait bien triste.
Merci d'apprécier amicalement mes imperfections - et, plus
important pour vous - d'apprendre à aimer les vôtres.
Un roi africain avait un ami d'enfance
qui était très proche de lui. Cet ami avait
une habitude curieuse : quel que soit
l'évènement qui lui arrivait dans la
vie, positif ou négatif, il disait
"C'est génial !"
Un jour le roi et son ami partirent
à la chasse. Son ami prépara les fusils
pour le roi. Mais il fit sans doute
une bétise, car un des fusils explosa dans
les mains du roi et le priva de son pouce.
Au moment où cet accident arriva, l'ami
dit, comme d'habitude, "C'est génial !"
A cela le roi, qui était vraiment en
colère, lui dit "Non, ce n'est pas génial
du tout" et en donna la preuve à son ami en
le jetant en prison.
Un an plus tard, le roi chassait hors
de son royaume et des cannibales le
capturèrent et le firent prisonnier
dans leur village. Ils l'attachèrent
à un tronc, mirent du bois autour de lui,
et s'apprêtèrent à le faire griller vif
pour le manger.
Mais, au moment où ils allaient mettre
le feu, ils s'aperçurent qu'il lui manquait
un pouce. Une de leurs croyances étant
qu'en le mangeant ils leur arriverait
la même chose, ils détachèrent le roi et
le laissèrent partir.
Sur le chemin du retour, exténué,
choqué, il se souvint des circonstances
dans lesquelles il avait perdu son
pouce.
A peine arrivé, il se fit conduire à
la prison pour parler avec son ami.
"Tu avais raison, mon ami, dit-il,
c'était génial que je perde mon pouce."
Et il raconta ce qui lui était
arrivé à son ami. "Je te supplie de me
pardonner de t'avoir laissé croupir en
prison si longtemps.
C'était mal de ma part de t'avoir fait
cela."
Son ami lui répondit : "Mais non, c'était
génial au contraire !"
"Qu'est-ce que tu veux dire ? Comment
le fait de te jeter en prison, toi, mon ami,
pourrait-il être génial ?"
"Si je n'avais pas été en prison j'aurais
été avec toi. Et ils m'auraient mangé."
Ce qui nous arrive dans la vie ne semble
pas toujours avoir de sens. Mais en gardant
une attitude positive, vous lui trouverez
un sens. Et vous transformerez le mal en bon,
en "génial", même.
Il suffit de chercher le génial, et vous
le trouverez.
Un Roi avait pour fils unique un jeune Prince
courageux, habile et intelligent. Pour parfaire
son apprentissage de la Vie, il l'envoya auprès
d'un Vieux Sage.
"Eclaire-moi sur le Sentier de la Vie", demanda
le Prince.
"Mes paroles s'évanouiront comme les traces
de tes pas dans le sable, répondit le Sage. Cependant
je veux bien te donner quelques indications. Sur ta
route, tu trouveras 3 portes. Lis les préceptes
indiqués sur chacune d'entre elles. Un besoin
irrésistible te poussera à les suivre. Ne cherche
pas à t'en détourner, car tu serais condamné à
revivre sans cesse ce que tu aurais fui. Je ne puis
t'en dire plus. Tu dois éprouver tout cela dans
ton coeur et dans ta chair. Va, maintenant. Suis
cette route, droit devant toi."
Le Vieux Sage disparut et le Prince s'engagea
sur le Chemin de la Vie.
Il se trouva bientôt face à une grande porte sur
laquelle on pouvait lire "CHANGE LE MONDE".
"C'était bien là mon intention, pensa le Prince,
car si certaines choses me plaisent dans ce monde,
d'autres ne me conviennent pas." Et il entama son
premier combat. Son idéal, sa fougue et sa vigueur
le poussèrent à se confronter au monde, à entreprendre,
à conquérir, à modeler la réalité selon son désir.
Il y trouva le plaisir et l'ivresse du conquérant,
mais pas l'apaisement du coeur. Il réussit à changer
certaines choses mais beaucoup d'autres lui résistèrent.
Bien des années passèrent.
Un jour il rencontra le Vieux Sage qui lui demande :
"Qu'as-tu appris sur le chemin ?" "J'ai appris,
répondit le Prince, à discerner ce qui est en mon
pouvoir et ce qui m'échappe, ce qui dépend de moi
et ce qui n'en dépend pas". "C'est bien, dit le
Vieil Homme. Utilise tes forces pour agir sur ce
qui est en ton pouvoir. Oublie ce qui échappe à
ton emprise." Et il disparut.
Peu après, le Prince se trouva face à une seconde
porte. On pouvait y lire "CHANGE LES AUTRES".
"C'était bien là mon intention, pensa-t-il.
Les autres sont source de plaisir, de joie et
de satisfaction mais aussi de douleur, d'amertume
et de frustration." Et il s'insurgea contre tout
ce qui pouvait le déranger ou lui déplaire chez
ses semblables. Il chercha à infléchir leur
caractère et à extirper leurs défauts.
Ce fut là son deuxième combat.
Bien des années passèrent.
Un jour, alors qu'il méditait sur l'utilité
de ses tentatives de changer les autres, il croisa
le Vieux Sage qui lui demanda : "Qu'as-tu appris
sur le chemin ?" "J'ai appris, répondit le Prince,
que les autres ne sont pas la cause ou la source
de mes joies et de mes peines, de mes satisfactions
et de mes déboires. Ils n'en sont que le
révélateur ou l'occasion. C'est en moi que
prennent racine toutes ces choses." "Tu as raison,
dit le Sage. Par ce qu'ils réveillent en toi,
les autres te révèlent à toi-même. Soit
reconnaissant envers ceux qui font vibrer en
toi joie et plaisir. Mais sois-le aussi envers
ceux qui font naître en toi souffrance ou
frustration, car à travers eux la Vie t'enseigne
ce qui te reste à apprendre et le chemin que tu
dois encore parcourir." Et le Vieil Homme disparut.
Peu après, le Prince arriva devant une porte
où figuraient ces mots "CHANGE-TOI TOI-MEME".
"Si je suis moi-même la cause de mes problèmes,
c'est bien ce qui me reste à faire," se dit-il.
Et il entama son 3ème combat. Il chercha
à infléchir son caractère, à combattre ses
imperfections, à supprimer ses défauts, à changer
tout ce qui ne lui plaisait pas en lui, tout
ce qui ne correspondait pas à son idéal.
Après bien des années de ce combat où il connut
quelque succès mais aussi des échecs et des
résistances, le Prince rencontra le Sage qui lui
demanda :
Qu'as-tu appris sur le chemin ?"
"J'ai appris, répondit le Prince, qu'il y a en
nous des choses qu'on peut améliorer, d'autres
qui nous résistent et qu'on n'arrive pas à
briser."
"C'est bien," dit le Sage.
"Oui, poursuivit le Prince, mais je commence à
être las de ma battre contre tout, contre tous,
contre moi-même. Cela ne finira-t-il jamais ?
Quand trouverai-je le repos ? J'ai envie de
cesser le combat, de renoncer, de tout abandonner,
de lâcher prise." "C'est justement ton prochain
apprentissage, dit le Vieux Sage. Mais avant
d'aller plus loin, retourne-toi et contemple
le chemin parcouru." Et il disparut.
Regardant en arrière, le Prince vit dans le
lointain la 3ème porte et s'aperçut qu'elle
portait sur sa face arrière une inscription qui disait
"ACCEPTE-TOI TOI-MEME."
Le Prince s'étonna de ne point avoir vu cette
inscription lorsqu'il avait franchi la porte la
première fois, dans l'autre sens. "Quand on combat
on devient aveugle, se dit-il." Il vit aussi,
gisant sur le sol, éparpillé autour de lui,
tout ce qu'il avait rejeté et combattu en lui :
ses défauts, ses ombres, ses peurs, ses limites,
tous ses vieux démons. Il apprit alors à les
reconnaître, à les accepter, à les aimer.
Il apprit à s'aimer lui-même sans plus se comparer,
se juger, se blâmer.
Il rencontra le Vieux Sage qui lui demanda :
"Qu'as-tu appris sur le chemin ?"
"J'ai appris, répondit le Prince, que détester
ou refuser une partie de moi, c'est me condamner
à ne jamais être en accord avec moi-même.
J'ai appris à m'accepter moi-même, totalement,
inconditionnellement."
"C'est bien, dit le Vieil Homme, c'est la première
Sagesse. Maintenant tu peux repasser la 3ème
porte."
A peine arrivé de l'autre côté, le Prince
aperçut au loin la face arrière de la seconde
porte et y lut
"ACCEPTE LES AUTRES".
Tout autour de lui il reconnut les personnes
qu'il avait côtoyées dans sa vie ; celles qu'il
avait aimées comme celles qu'il avait détestées.
Celles qu'il avait soutenues et celles qu'il avait
combattues. Mais à sa grande surprise, il était
maintenant incapable de voir leurs imperfections,
leurs défauts, ce qui autrefois l'avait tellement
gêné et contre quoi il s'était battu.
Il rencontra à nouveau le Vieux Sage. "Qu'as-tu
appris sur le chemin ?" demanda ce dernier.
J'ai appris, répondit le Prince, qu'en étant en
accord avec moi-même, je n'avais plus rien à
reprocher aux autres, plus rien à craindre d'eux.
J'ai appris à accepter et à aimer les autres
totalement, inconditionnellement." "C'est bien,"
dit le Vieux Sage. C'est la seconde Sagesse.
Tu peux franchir à nouveau la deuxième porte.
Arrivé de l'autre côté, le Prince aperçut la
face arrière de la première porte et y lut
"ACCEPTE LE MONDE".
Curieux, se dit-il, que je n'aie pas vu cette
inscription la première fois. Il regarda autour
de lui et reconnut ce monde qu'il avait cherché à
conquérir, à transformer, à changer. Il fut frappé
par l'éclat et la beauté de toute chose. Par leur
perfection. C'était pourtant le même monde
qu'autrefois. Etait-ce le monde qui avait changé
ou son regard ?
Il croisa le Vieux Sage qui lui demanda.
"Qu'as-tu appris sur le chemin ?"
"J'ai appris, dit le Prince, que le monde
est le miroir de mon âme. Que mon âme ne voit
pas le monde, elle se voit dans le monde.
Quand elle est enjouée, le monde lui semble gai.
Quand elle est accablée, le monde lui semble
triste. Le monde, lui, n'est ni triste ni gai.
Il est là ; il existe ; c'est tout. Ce n'était
pas le monde qui me troublait, mais l'idée que
je m'en faisais. J'ai appris à accepter sans
le juger, totalement, inconditionnellement."
C'est la 3ème Sagesse, dit le Vieil Homme.
Te voilà à présent en accord avec toi-même, avec
les autres et avec le Monde." Un profond sentiment
de paix, de sérénité, de plénitude envahit le
Prince. Le Silence l'habita. "Tu es prêt,
maintenant, à franchir le dernier Seuil, dit
le Vieux Sage, celui du passage du silence de
la plénitude à la Plénitude du Silence".
Et le Vieil Homme disparut.
Il était une fois, une île ou tous les différents sentiments
vivaient : le Bonheur, la Tristesse, le Savoir, ainsi que tous les
autres, l'Amour y compris.
Un jour on annonça aux sentiments que l'île allait couler.
Ils preparèrent donc tous leurs bateaux et partirent.
Seul l'Amour resta.
L'Amour voulait rester jusqu'au dernier moment.
Quand l'ile fut sur le point de sombrer, l'Amour décida d'appeler à
l'aide.
La Richesse passait à côté de l'Amour dans un luxueux bateau.
L'Amour lui dit, "Richesse, peux-tu m'emmener?"
"Non car il y a beaucoup d'argent et d'or sur mon bateau. Je n'ai pas
de place pour toi."
L'Amour decida alors de demander à l'Orgueil, qui passait aussi
dans un magnifique vaisseau, "Orgueil, aide-moi je t'en prie !"
"Je ne puis t'aider, Amour. Tu es tout mouillé et tu pourrais
endommager mon bateau."
La Tristesse étant à côté, l'Amour lui demanda, "Tristesse,
laisse-moi venir avec toi."
"Ooh... Amour, je suis tellement triste que j'ai besoin d'être
seule !"
Le Bonheur passa aussi à coté de l'Amour, mais il était si heureux
qu'il n'entendît même pas l'Amour l'appeler !
Soudain, une voix dit, "Viens Amour, je te prends avec moi."
C'etait un vieillard qui avait parlé.
L'Amour se sentit si reconnaissant et plein de joie qu'il en oublia
de demander son nom au vieillard. Lorsqu'ils arrivèrent sur la terre
ferme, le vieillard s'en alla.
L'Amour réalisa combien il lui devait et demanda au Savoir
"Qui m'a aidé ?"
"C'était le Temps" repondit le Savoir.
"Le Temps ?" s'interrogea l'Amour.
"Mais pourquoi le Temps m'a-t-il aidé ?"
Le Savoir, sourit plein de sagesse, et répondit :
"C'est parce que Seul le Temps est capable de comprendre combien
l'Amour est important dans la Vie."
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"L'archer est un modèle pour le sage. Quand il a manqué le milieu
de la cible, il en cherche la cause en lui-même."
Confucius
"Adoptez la devise du cadran solaire : je ne marque que les
heures ensoleillées."
O.S. Marden
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